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L'actualité santé
La téléconsultation : une solution au manque de médecins.
Chaque mois, la Caisse générale de sécurité sociale de Guyane rembourse entre 1 000 et 2 000 téléconsultations réalisées sur le territoire. Cela représente l’activité de deux médecins généralistes et demi. L’usage a pris son essor pendant l’épidémie de Covid-19 et se poursuit à un rythme régulier, depuis. En Guyane, seuls 3 % de la population utilisent cette possibilité. Ce sont en majorité des femmes âgées entre 20 et 44 ans. Et la quasi-totalité de ces téléconsultations se font avec des médecins installés hors du territoire.Ces téléconsultations peuvent être réalisées à domicile, dès lors que l’on dispose d’une connexion à internet et d’un écran avec une caméra. Il est également possible de les faire dans certains points d’accès. C’est le cas, par exemple, de la maison France Services d’Iracoubo, depuis le mois d’octobre. Enfin, de nombreuses pharmacies du territoire se sont équipées de cabine de téléconsultation. Situées obligatoirement dans un espace confidentiel, elles permettent de consulter un médecin à distance, tout en bénéficiant de la présence de professionnels de santé à proximité. Cela permet de le guider, parfois d’éclairer le médecin sur la situation sanitaire en Guyane, voire de repérer des patients qui ont davantage besoin de voir un médecin en présentiel ou de se rendre aux urgences. La maison de santé pluriprofessionnelle de Matoury dispose pour sa part d’une salle de téléconsultation connectée à Comudoc, la plateforme régionale de télésanté. Elle permet de réaliser des téléconsultations assistées d’un professionnel de santé, avec un charriot connecté pour effectuer certains examens. Les professionnels de santé peuvent également l’utiliser pour solliciter l’expertise d’un spécialiste.
🤧 État grippal : comment s’en prémunir sans se couper du monde
Nez congestionné, frissons, fatigue soudaine… L’état grippal peut survenir sans prévenir, souvent à l’automne ou en hiver, et perturber notre quotidien en quelques heures. Même lorsqu’il ne s’agit pas de la « vraie grippe » virale, les symptômes peuvent être bien présents. Heureusement, certains gestes simples permettent de limiter les risques et de traverser la saison plus sereinement. 1. Renforcer ses défenses immunitaires naturellement
La potabilité de l’eau en Guyane n’a jamais été remise en cause.
A l’occasion des contrôles réalisés régulièrement par l’Agence régionale de santé, plusieurs produits ont été retrouvés de manière excessive dans l’eau potable, en Guyane. Les concentrations en aluminium dépassent régulièrement les références de qualité pour une partie sans cesse plus importante de la population. C’est en particulier le cas à Saint-Georges, que l’ARS a mis en demeure de réaliser des travaux. L’aluminium provient généralement des sels d’aluminium utilisés pour le traitement. Ces concentrations n’engendrent pas de risque sanitaire pour la population. Mais elles constituent une source supplémentaire d’aluminium pour une population qui est parfois exposée à ce métal par le biais de son alimentation. Ces dépassements indiquent une qualité de l’eau dégradée qui nécessite des actions des collectivités concernées afin de faire baisser ces taux. De janvier à juillet, plusieurs dépassements ont été constatés pour les trihalométhanes, à Montsinéry-Tonnégrande, Cayenne, Matoury et Macouria, ainsi qu’à Sinnamary. Les premières sont alimentées par les usines de la Comté et de Matiti. La dernière dispose de son propre captage. Les trihalométhanes sont issus de la réaction entre le chlore, utilisé pour désinfecter l’eau, et la matière organique naturellement présente. Ils sont classés comme « peut-être cancérogènes pour l’homme ». Une exposition chronique pendant au moins vingt ans pourrait contribuer à une hausse de certains cancers, notamment de la vessie. Un dépassement ponctuel ne remet pas en cause la potabilité de l’eau, mais nécessite une vigilance accrue.
Novembre, un mois crucial pour les internes.
Tous les six mois, en mai et novembre, de nouveaux internes de médecine rejoignent les hôpitaux du territoire. Ces médecins, qui ont déjà validé six années d’études, poursuivent ainsi leur formation. Ils réalisent des stages dans différents services ou dans des cabinets de médecine de ville. Début novembre, 83 d’entre eux ont rejoint le territoire. La très grande majorité se forment au CHU de Guyane, où ils ont été reçus officiellement le 3 novembre. Les services qui en accueillent le plus sont la gynécologie/pédiatrie, les urgences/Samu et l’unité des maladies infectieuses et tropicales. A cette même période, d’autres internes en fin de formation soutiennent leur thèse de médecine. Ce travail de recherche permet souvent d’éclairer des aspects de la santé des Guyanais. Une interne a ainsi étudié les dossiers des premiers patients ayant reçu des traitements antirétroviraux injectables contre le VIH, après leur mise en place en Guyane en mars 2022. Le traitement s’est révélé efficace chez 96,3 % des 246 premiers patients en ayant bénéficié. Les autres sont revenus à leur ancien traitement. Une prochaine étude pourrait porter sur le bénéfice des traitements injectables sur la qualité de vie des patients.Un second interne a interrogé les médecins généralistes sur leurs connaissances de la stéatose hépatique métabolique. Il s’agit d’une accumulation de graisses dans le foie, en dehors de toute consommation excessive d'alcool. La Guyane est particulièrement exposée, du fait de l’importance du diabète et de l’obésité, dans un contexte de forte précarité économique. Il est donc crucial de dépister le plus tôt possible cette maladie. En leurs posant des questions, ce travail avait aussi pour but de les sensibiliser et de les sensibiliser aux contextes qui peuvent favoriser la survenue de cette maladie. Dans le cadre d’une troisième thèse, les médecins ont également été interrogés sur leurs connaissances, leurs attitudes et leurs pratiques vis-à-vis du vaccin contre les papillomavirus : les HPV. En effet, la vaccination est le meilleur moyen de se protéger contre le cancer du col de l’utérus et contre d’autres cancers, mais la couverture vaccinale reste faible : environ 20 % chez les filles et 5 % chez les garçons. Les 400 médecins ayant répondu aux questionnaires ont souvent mis en avant le manque de temps pour expliquer pourquoi ils ne le proposent pas plus souvent à leurs patients. Plus de 95 % ont indiqué qu’ils feraient vacciner leurs enfants.

